Le SYTTOM 19 a dévoilé fin septembre le nom du futur exploitant de l’Unité de Valorisation Énergétique de Saint-Pantaléon-de-Larche. Veolia, qui a remporté le marché, gérera l’UVE actuelle avant de construire et d’exploiter la nouvelle usine.
Une usine composée de matériaux locaux, qui se fond dans le paysage. Voilà ce que pourront voir, à partir de fin 2028, les nombreux automobilistes qui empruntent l’autoroute A89. Vendredi 27 septembre, le SYTTOM 19 et Veolia ont officiellement signé le partenariat qui les unit à compter du 1er janvier 2025 et pour les vingt-cinq prochaines années.
L’entreprise française, spécialisée dans le traitement de déchets, aura pour mission initiale d’exploiter l’usine actuelle, avant de construire une nouvelle unité de valorisation énergétique (UVE) juste à côté de l’existante. Plus de 80% des entreprises qui participeront aux travaux sont issues de Nouvelle-Aquitaine (et 43% de Corrèze).
Renforcer l’autonomie énergétique du territoire
Avec une capacité de traitement de 79 200 tonnes de déchets par an, elle produira 41 GWh d’électricité et 31 GWh de chaleur, permettant de répondre à l’équivalent de 43 % des besoins en électricité des habitants de Brive. Cette usine s’inscrit dans le cadre du schéma directeur adopté en 2021 par le SYTTOM 19, qui vise à réduire les déchets résiduels tout en renforçant l’autonomie énergétique du territoire.
La pose de la première pierre est prévue en mars 2026 et le démarrage de la nouvelle unité fin 2028. Devenue vétuste, l’UVE actuelle sera déconstruite en suivant, au premier semestre 2029.
Une offre « alignée avec nos ambitions stratégiques »
Par ce choix, le SYTTOM 19 a choisi « une offre qui répond non seulement aux exigences techniques et économiques les plus élevées, mais qui s’aligne également parfaitement avec nos ambitions stratégiques », a salué Frédéric Soulier, Maire de Brive, Président de l’Agglo de Brive et Président du syndicat départemental.
De son côté, Marc-Olivier Houël, Directeur Général Veolia Recyclage et Valorisation des déchets, se félicite de ce partenariat corrézien. « Nous avons su proposer une offre adaptée aux besoins du territoire, à la fois optimisée quant à sa production d’énergie et vertueuse quant à la préservation des ressources. »